La fabuleuse Mercedes 300 SL, dévoilée en 1954, se voulait être une voiture d’exception et de fait, elle l’était vraiment…

Un puissant moteur six cylindres de trois litres, de spectaculaires portes « papillon » et un palmarès sportif hors pair en faisait un monstre sacré avant même qu’elle ne soit entrée dans la légende.



Comparable à celui d’une Ferrari de l’époque, son prix était à la mesure des ambitions de la voiture et ne la rendait accessible qu’à une clientèle réellement fortunée…



Certains « gentleman drivers n’hésitaient pourtant pas à engager leurs voitures dans les plus célèbres courses de l’époque.

Conscient de l’élitisme de cette voiture, Mercedes voulut alors créer un modèle qui puisse évoquer la fantastique 300 SL tout en ayant des performances et un prix plus raisonnables, en grande partie pour concurrencer les roadster anglais et la Porsche 356 sur le marché américain.

C’est dailleurs pour « tâter le terrain » que le prototype de la nouvelle 190 SL fut dévoilé, la même année, au salon de New-York.

Cette nouvelle Mercedes SL est élaborée à partir du châssis classique de la 180 et dotée d’un moteur à quatre cylindres de 1,9 litres (qui lui donnera le vocable de 190) et 105 cv extrapolé du six cylindres de sa sœur aînée.



A l’inverse de la 300 SL dont le Roadster sera présenté en 1957 avec une face avant "américanisée", la 190 ne sera proposée qu’en une seule carrosserie et n'aura jamais de véritable "Coupé".

La 300 SL Roadster



Mais Mercedes veut que la ressemblance avec sa prestigieuse devancière soit évidente, le traitement de la face avant ainsi que les nervures de passages de roues confèrent aux deux voitures une parenté stylistique incontestable.



Le modèle de série sera dévoilé au public européen au salon de Genève 1955 et rencontrera un vif succès.

Il faut reconnaître que, bien que restant handicapée par un prix élevé, la belle présente une plastique harmonieuse, une finition exemplaire et un moteur volontaire et fiable.

Présentée en versions Roadster et Coupé, cette voiture n’existe en réalité que sous une seule carrosserie. En effet le Roadster constitue la version de base dont l’habitacle est tendu de skaï tandis que le Coupé s’avère être un Roadster muni d’un Hard-top et de quelques accessoires supplémentaires et dont l’habillage intérieur est réalisé en cuir.



Une troisième version, nommée « Touren-Sportwagen », aux portières échancrées et munie d’un saute vent en guise de pare-brise sera disponible sur commande spéciale. Sa diffusion sera plus que confidentielle puisque moins de dix exemplaires de cette « Touten-Sportwagen » auraient vu le jour et elle disparaîtra moins d’un an après sa commercialisation.

Bien née, cette Mercedes n’évoluera que peu au cours de son existence et en février 1963, après 25881 exemplaires produits, elle cédera la place à un autre « grand classique » de l’automobile, la fameuse SL « Pagode ».

Mais c’est là une autre histoire…

Merci Coxy pour cette petite partie de l'histoire fabuleuse de la firme allemande

pas loin de chez moi il y en a une dans un petit village
une belle propriete
dans le garage 4 places
entre traction 6 ,olsmobile etc
en dessous du garage la belle entourer de 4 mur et une rampe pour la monter
ces magique
et pour la sortir il faut sortir les 4 autres

superbe reportage coxy, et tres interessant

Merci à toi, j'essaye juste de "montrer l'histoire" de belles voitures...

Je suis ravi que cette "RETROTHEQUE" soit lue, critiquée au besoin, mais que ce sujet puisse vivre.

Continuez à le faire vivre en nous offrant un article, documenté et rédigé par vous; sur la voiture qui vous donne envie...

Devenez rédacteurs de presse sur ce coup là.

Tout celà ne vit que grâce à vous chers amis...

perso les allemandes .... ok je sort
pas taper pas taper

biloute a écrit:

perso les allemandes .... ok je sort
pas taper pas taper

C'est vrai, les allemandes, c'est pas comme les anglaises; il ne faut pas travailler dessus tout le samedi si on veut l'utiliser le dimanche...